mardi 30 octobre 2012

Pagodes et villages de brique


Mardi 30 octobre, notre chauffeur est là à 8h30 précises, il ne pleut pas, la journée s'annonce bien. En route pour la pagode du Maître (Chua Thay), à environ 30 kms à l'ouest de Hanoi. "La route est bonne", nous a dit Miss Huong. Oui, mais... il faut arriver à quitter Hanoi, ce qui prend une bonne demi-heure. Et en effet, c'est en roulant à gauche (?) sur notre côté de la 4 voies que nous traversons les rizières récoltées. Pourquoi notre chauffeur roule-t-il à gauche ? Allez savoir... Des véhicules nous doublent par la droite (pour mémoire, on roule à droite au Vietnam) Face à nous, des scooters qui roulent à contre-sens... Il suffit de faire un petit écart. Surtout si leur chargement est "hors gabarit" (voir les photos de l'album)


Sur le lac, un pont mène à la pagode.
La pagode du Maître est un hâvre de paix. Une fois passée la corvée des vendeuses de colifichets en tous genres, l'ensemble des bâtiments est d'un calme inconnu à Hanoi. De très nombreuses plantes donnent à l'endroit une atmosphère rafraîchissante. En déambulant de salle en salle, on peut entendre des fidèles qui reprennent les incantations du prêtre. Il s'accompagne d'un petit maillet pour donner un rythme.



Les salles de prière sont très sombres. Des bâtonnets d'encens brûlent devant les effigies de Bouddha. Il faut enlever ses chaussures pour entrer, et à mon avis, vu le "comité d'accueil", mieux vaut obéir : Les statues qui défendent Bouddha sont vraiment menaçantes. Si vous avez tendance à faire des cauchemars, abstenez-vous. Les fidèles ne se laissent pas perturber par les (rares) touristes. A leur sortie de la pagode, on me montre avec un sourire un vrai "panier à crabes". L'heure du repas approche... Nous sommes même invités, non pas à manger, mais à visiter toutes les salles, y compris le réfectoire.

La pagode Thay Phuong est toute proche. Plus harmonieuse que celle du Maître, elle est très jolie du haut de ses 200 marches ô combien glissantes (n'est-ce pas Monique ?) ! Les constructions sont en brique, matériau très présent dans ce coin du Vietnam.

A propos... nous voici à Duong Lam, village justement réputé pour ses briques ! Surprise, notre chauffeur connaît un restaurant. Pas d'enseigne, pas de panneau... A l'entrée, les fines racines de la végétation sur le toit servent de décor. Autour d'une petite cour intérieure, des salles ont été aménagées sous des structures de bambou. On nous sert un thé de bienvenue accompagné de pâtisseries qui ressemblent à des loukoums. Elles sont faites de riz gluant mais la ressemblance et le goût sont parfaits.

Le repas est classique : nems frits, poulet frit, boeuf grillé enrobé de grains de sésame, légumes, bol de riz, bananes, et pour finir : Alcool de riz. Tout ça est très bon (le poulet était un peu sec)


Le repas fini, notre chauffeur s'improvise guide et nous emmène pour une ballade à pied dans les rues quasi désertes du village. Des mariés se font photographier, une équipe de tournage remballe entre 2 passages de buffles et de scooters. Quelques gouttes de pluie et nous voilà sous l'auvent d'une vieille dame qui nous vendrait bien sa boutique. C'est l'occasion de nous asseoir.


 L'après-midi touche à sa fin, les écoliers et les vélos envahissent les rues et nous reprenons la route pour Hanoi.

A Duong Lam, on cultive l'arachide et on le fait sécher sur de grandes bâches dans la cour du temple, ou dans la rue.

Demain, c'est le départ pour la baie d'Halong marine. Le blog fera probablement relâche durant 2 jours. A bientôt !

lundi 29 octobre 2012

Cachets, bière et tissus

Le typhon Son-Tinh a produit ses effets jusqu'à Hanoi : Le vent a soufflé fort une grande partie de la nuit. 3 morts sont à déplorer. Ce matin, la vue depuis l'appartement de Monique et Domi n'a jamais été aussi claire. Habituellement, la brume empêche de voir au-delà de 200 m. Là, tout a été lavé, balayé.

En route pour un repas vietnamien dans le vieil Hanoi. Sur... le trottoir, bien sûr (je vois que tout le monde suit) Les rabatteurs tentent d'arrêter le passant et leurs cris sont presque plus sonores que les klaxons que nous avons dans les oreilles. Nous goûtons au chou farci, au boeuf à l'ananas, au poulet laqué, aux feuilles de vigne farcies, aux tomates farcies, à la salade de christophine, le tout accompagné de riz blanc.


Face au restaurant, un sculpteur de cachets de bois propose ses oeuvres. Le mot n'est pas trop fort : Certains sont très fins, parfois toute une scène sur une surface de 4 cm2. Il n'y a que l'embarras du choix.

Après une Nième visite à Miss Wuong, de l'agence GP Travel, pour "boucler" nos prochaines escapades, nous faisons une halte dans une "Bia Noi" : minuscule brasserie de quartier. Pas de bar, pas de tables, tout juste une (minuscule) chaise de plastique sur le... trottoir (!) et pour des clopinettes, vous avez droit à un verre d'une bière très honorable tirée d'un fut avec, en prime, le spectacle du carrefour et de sa circulation.


Un peu plus loin, la Maison communale des joailliers (rue Hang Bac) se visite dans un calme étonnant, à l'écart du vacarme de la rue qui enfle car il est près de 17h. on se sent un peu chez soi car cette Maison a été restaurée avec le concours de la Ville de Toulouse.


Dans les rues voisines, beaucoup de tissus, et parmi les plus beaux ceux de l'ethnie des Mongs fleuris.


Demain, cap à l'ouest : Nous avons réservé une voiture (avec chauffeur) pour aller visiter la pagode du Maître (ou Chua Thay), la pagode Thay Phuong, et le village de Duong Lan. A titre d'information : Au Vietnam les étrangers n'ont pas le droit de conduire. La voiture que nous avons réservée nous coûte 60 dollars la journée.

dimanche 28 octobre 2012

Typhon sur Halong

Il pleut. A tel point que la ballade dans le vieil Hanoi est compromise. Le marché Dong Xuan, couvert, nous accueille à échoppes ouvertes. Il a (nettement) moins de charme que le quartier des 36 rues où les corporations se sont installées.

Masques anti-pollution
On y vend des centaines de masques anti-pollution que portent les conducteurs de scooters ou les cyclistes. Les masques sont parfois marqués "Lacoste", "Gucci", mais Annie a des doutes. Les allées du marché sont si étroites qu'on ne s'y croise pas : il faut s'écarter en se glissant dans une boutique... Bien joué.


La vendeuse est cachée dans cette image : Trouvez-la.
A la sortie du marché la pluie n'a pas cessé, au contraire. Sans être violente, elle impose maintenant le parapluie. Ou le poncho, si on est à scooter. Certains ponchos recouvrent tout le scooter : du phare avant jusqu'au 3e passager à l'arrière. Souvent, un tout jeune enfant se tient soit debout devant le conducteur, soit assis entre papa et maman. Quand on connaît les conditions de circulation de Hanoi, on se dit que Bouddha veille sur les scooters.


Nous voici devant un atelier de fabrication de cages en bambou, un vrai plaisir pour l'oeil. Au plafond et aux murs, des dizaines de cages attendent leur futur propriétaire. Elles sont entièrement faites de bambou : le socle, les pieds, les fins barreaux, la suspension, les perchoirs, tout est découpé, sculpté, percé et ajusté à la main.

La seule chose qui ne soit pas de bambou sont les jolies petites mangeoires de porcelaine chinoise bleues et blanches, et les abreuvoirs en forme de tube de verre.

Annie choisit une cage : ça promet, pour les bagages du retour... Nous ne rapporterons pas de vers pour les oiseaux, bien que le plateau étalé à l'entrée nous y invite. Des clients se font servir un 'tit ver au poids.

L'agence GP Travel tient sa promesse et nous rappelle en fin d'après-midi, bien que nous soyons dimanche : Le typhon Son-Tinh perturbe le nord-est du Vietnam (*) et donc notre projet d'excursion à la baie d'Halong marine. L'excursion est repoussée de 2 jours. Nous serons revenus juste à temps pour repartir vers Mai Chau, au centre du Vietnam. Mieux : les prévisions météo n'ont jamais été aussi radieuses sur Haiphong les 30 et 1er !

(*) Radio Chine Internationale a indiqué que le typhon devrait toucher terre dans les régions côtières du nord du Vietnam dimanche après-midi ou soir.

samedi 27 octobre 2012

Un "bun cha", ça vous dit ?

Un "bun cha", ça vous dit ? C'est une excellente soupe de vermicelles de riz, de ventrèche grillée, de boulettes de viande, accompagnée d'herbes, de salade et de morceaux de piment. Le tout cuisiné à même le trottoir, comme il se doit, en toutes saisons. On s'assied sur de minuscules tabourets de plastique bleu (parfois rouges) autour d'une table basse de plastique, bleue elle aussi. Les vietnamiens s'assoient volontiers à votre table s'il reste une place, on ne demande pas.

Parmi les "gestes qui sauvent" : Essuyer les baguettes (qui seront réutilisées), jeter par terre ce dont on ne veut pas (les bouts de gras), éventuellement se moucher par terre avec les doigts. Question anticorps, nous avons du retard. Mais tout ça est tellement bon...

 Après le bun cha, nous allons à la recherche d'un élastique pour un pantalon d'Annie (oups, j'ai trahi...) Au Vietnam, les rues sont spécialisées : il y a la rue des téléphones mobiles, déjà citée, celle des marchands de tissu, celle des accessoires de moto, des quincaillers, et... des merceries. Mais acheter ici révèle des surprises : Vous vouliez un bout d'élastique ? Il faudra acheter le rouleau de 200 m. Pas moyen de négocier.

Un taxi nous dépose au Temple de la littérature, construit en 1070, ancien collège national, doté de 5 cours séparées par des portes laquées. Une partie du toit de tuiles est en réfection et livre ses secrets. Du bel ouvrage.

Nous sommes samedi, plusieurs jeunes mariés se font photographier ici, à l'abri de quelques gouttes de pluie. Dans les jardins, des animaux en buis taillé (en français : des topiaires !) sont très réalistes. Un autre animal est souvent présent au Vietnam : la tortue, symbole de longévité. Dans ce temple elles sont des centaines, en pierre, à supporter des textes sacrés.

Un autre taxi et nous voilà "à la maison". L'ascenceur est aussi en panne qu'à midi, mais M. Dat nous arrange ça de main de maître. Heureusement car il faut se préserver pour une nouvelle ballade dans le vieil Hanoi demain.

vendredi 26 octobre 2012

La baie de Halong terrestre

Ce matin du 26 octobre, le réveil a sonné à 6h20. Nous sommes même en avance à l'agence GP Travel pour prendre un mini-bus qui nous emmènera à la "baie de Halong terrestre", et visiter 2 temples en passant.

Il est quasiment 9h, le mini-bus de 8h arrive. 12 personnes là-dedans, plus une énorme valise, nous sommes calés. Le guide, très jeune vietnamien, parle un américain parfait. Une heure et demie de route plus tard, arrêt pipi etc. Les toilettes sont au fond du magasin, bien sûr. Parmi les objets de laque, une collection de couvertures d'albums de Tintin, dont un "Tintin au Vietnam" que je ne me souviens pas avoir lu...

Une heure de route de plus et voici, dans l'ordre : les temples, le restaurant.  Commençons par visiter le 1er temple, ou plutôt "essayons" car une nuée de photographes, majoritairement des femmes, nous mitraillent et nous font promettre de leur acheter la photo à notre retour de la visite. Plus collant qu'elles, nous avons rarement connu.

Le soleil cuit. Heureusement les salles du temple sont reliées par des cheminements ombragés. A l'intérieur, l'atmosphère est à peine plus fraîche, la décoration très chargée, rouge et or. Le calme règne. Mais pas moyen de s'attarder, notre guide nous invite à poursuivre d'un "hurry up" sans appel.

Le 2ème temple, voisin du 1er, est tout aussi calme. Des palanquins rouge et or attendent une fête, bien rangés. De l'encens brûle au pied des autels à la divinité, au mileu des billets. Nous sommes entourés d'objets de cérémonie en bois sculpté, laqué, de gongs de toutes tailles.

A la sortie du 2ème temple, de vieilles vietnamiennes insistent pour que nous leur achetions des bananes, des éventails, des babioles. Leur insistance pèse. L'une d'elles veut absolument nous échanger des pièces d'euros contre des livres (anglaises ?)

Le repas est sous forme de buffet, c'est l'occasion d'essayer des plats que nous ne connaissons pas. A notre table : 1 français, des espagnols.

L'après-midi se passe en barque, conduits par un batelier qui rame avec... ses pieds. Le décor naturel est fait de hauts rochers noirs entre lesquels serpente la rivière, plus ou moins large. Des pêcheurs posent et relèvent des filets. Certains sont immergés jusqu'au cou. Tous portent le chapeau conique traditionnel. Annie aussi a acheté un chapeau, tout mimi avec sa bordure de Vichy rose. Et en plus il se plie ! Il s'avère bien plus protecteur qu'une casquette.

Nous traversons 3 grottes. A la sortie de la 3ème, demi-tour, non sans avoir été sollicités par des vendeuses de tout et de rien, sur leurs barques elles aussi.

Cette "baie de Halong terrestre" est un lieu unique, bien plus calme que sa grande soeur du nord-est. Le grand-angle est de rigueur pour que l'eau et les sommets soient sur l'image.

Au retour Monique marchande la photo qu'on a faite de nous sur notre barque. Les prix ont grimpé...

Le retour à Hanoi s'effectue par le même mini-bus, mais la sieste quasi-générale a remplacé les bavardages de l'aller. Entrée dans Hanoi à l'heure de pointe (18h) : Le spectacle de la circulation est quotidien. Pour le repas du soir, nous essayons un petit restaurant qui propose une viande grillée sur une plaque huilée et abondamment beurrée. Adieu la diététique...

jeudi 25 octobre 2012

L'album de photos est en ligne !

Le tabouret fait partie du mobilier national.
Pas de sortie aujourd'hui 25 ! Enfin, pas de "visite" à proprement parler. Dominique est resté avec nous avant de repartir à Ho Chi Minh dans l'après-midi. J'en ai profité pour mettre en ligne "l'album de photos" du voyage. Plus de 300 photos (*) accessibles depuis ce lien : "L'album de photos", ou depuis celui en haut à gauche du blog.

Nous sortons faire une ballade, histoire de prendre l'air. La nuit tombe déjà. Petite séance d'autoportraits improvisés au bord du lac, photos d'échoppes, de collections de tabourets multicolores sur le trottoir, de milliers de téléphones portables d'occasion sous leurs vitrines. Nous mangeons un grand pho (soupe de nouilles) au poulet dans un couloir. A lui seul, le pho est un repas !

Demain 26, nous partons avec Monique vers Tam Coc, "la baie d'Halong terrestre". Il faut être à 8h à l'agence GP Travel. Dur...

(*) 148 photos ajoutées le 27 octobre.

mercredi 24 octobre 2012

Un peu d'ethnologie locale

Le vélo à nasses de M. Pham Ngoc Uy

Hanoi - Scène de la vie quotidienne à 17h30

Miracle, la température a chuté à 26° ! Il faut dire qu'il pleut. Ou plutôt qu'il a plu. A 10h, le thermomètre reprend ses droits et son ascension. Il fera peut-être frais au musée d'ethnographie du Vietnam ? Quelques photos dans le quartier (le minotier, le canal noir (hier vert), le "shampooinage" des scooters, ...) puis nous retirons des dongs (pas plus de 5.000.000 par retrait autorisés par le gouvernement, soit 200 euros environ).

Un taxi nous emmène donc au musée d'ethnographie du Vietnam : Très clair, le bâtiment principal est en forme de tambour. Les salles sont disposées autour d'un puits central, lui aussi blanc. Les objets ne sont pas entassés, les explications sont en 3 langues, dont le français, et on peut faire des photos bien que ce soit interdit...

Les vitrines présentent beaucoup de costumes : Ceux des Viet, des Thaï, des Mongs, des Tho, des Chut, et des Chinois dont une magnifique robe de mariée rouge vif. Beaucoup d'objets quotidiens, bien sûr. A l'entrée du musée, le "vélo à nasses" de M. Pham Ngoc Uy : chargé de plus de 800 nasses d'osier et leurs accessoires ! Il l'a utilisée pendant 15 ans pour vendre ses nasses dans les villages du delta du Fleuve Rouge.

A l'extérieur du musée, des habitats traditionnels ont été construits, grandeur nature. La "maison longue" des Edê mesure 42 m de long ! Ses escaliers, quasi verticaux et antropomorphes, présentent des reliefs auxquels on ne peut que s'accrocher et dont les formes sont... évocatrices.

On ne voit pas le temps passer, il est déjà 17h30, la nuit est là. Et ceux qui nous lisent depuis l'épisode 1 auront compris que c'est l'heure où la circulation reprend ses droits. Dans le taxi qui nous ramène Tran Vù, Monique frôle l'apoplexie à chaque carrefour.

Le musée d'ethnographie du Vietnam : http://www.vme.org.vn

Demain : quartier libre !

mardi 23 octobre 2012

Le vieil Hanoi

Aujourd'hui 23 octobre, nous sommes allés à la rencontre du vieil Hanoi (il va bien, merci). Pour la 1ère fois de ma vie, j'ai fait une carte bleue de 9.578.000 vnd... Ca fait tout drôle. Au cours actuel du dong (vnd), la somme en euros est plus éloquente : 353 euros. Du coup, ça va mieux.

En échange de 100 euros, on obtient 2.709.100 dongs. Dans ce pays, on est vite millionnaire (en dongs). Les prix sont très souvent affichés en dollars américains, un peu la 2ème monnaie du pays, acceptés par de nombreux commerçants.

Et pour ces 353 euros, nous nous offrons 2 jours dans la baie de Bai Tu Long, une partie de la baie d'Halong, en jonque (pour 2). Pour une somme dérisoire, nous emmenons aussi Monique (re)voir Tam Coc, "la baie d'Halong terrestre". Moins connue et paraît-il tout aussi belle que l'autre.

Quelques euros de plus, et nous irons dans quelques jours, Annie et moi, à Mai Chau visiter les rizières en terrasses, des villages Mongs et Thai, visiter un marché Mong, ... Nous avons abandonné le projet de visiter la célèbre Sapa, tout au nord, car il y a de nombreuses heures de marche.

Vous l'aurez compris, nous avons passé une partie de l'après-midi dans une agence de voyages connue de Monique. Il faut viser juste car la récolte du riz est en cours. Nous risquons de ne voir que des rizières vides, vides de leur riz et de leur eau. A priori, nous devrions arriver à Mai Chau au milieu des rizières mûres et jaunes.

Ce matin un taxi nous a déposés au sud du quartier du vieil Hanoi, tout aussi animé et bruyant que Ba Dinh. Nous faisons une halte au restaurant "Little Hanoi", très bon et abordable. Sur la table : Nems croustillants, nouilles frites, aubergines frites, poulet au caramel et à la citronelle, liserons d'eau (ça ressemble à des épinards mais le goût est tout autre). Le tout arrosé d'une bière "Tiger" et d'eau minérale.

Des cages à oiseaux sont suspendues au plafond, des peintures anciennes décorent les murs. Le tout est très sombre, les meubles tout noirs.

Quand nous sortons de l'agence GP Travel, la nuit est tombée, l'animation et le bruit redoublent dans la rue... Un autre taxi nous ramène à Tran Vù, "à la maison". Dominique a momentanément quitté son chantier de Ho Chi Minh et nous a rejoins à Hanoi. Nous partageons nos 1ers fruits de la passion, savoureux.

Demain 24 devrait être culturel : en route pour le musée de l'ethnologie ! Pour l'instant il est 22h49 (17h49 en France) : Dodo...

lundi 22 octobre 2012

Chau Long (le marché Long)

Entrée de Chau Long (Hanoi)

Vendeuse de fruits de la passion
 Commençons par une notion de vietnamien : "Chau long" se prononce "tieu long". Pas intuitif, comme langue... C'est le nom du marché proche de chez Monique et Domi. Un marché couvert où se côtoient les légumes, le poisson, les fruits, mais aussi les... crapauds (!) et la viande de... chien.

On trouve aussi du tofu, des lychees, des fruits du dragon, des fruits de la passion, tous alignés : le coin des légumes, celui de la viande, etc. Les allées sont étroites et piégeuses pour les pieds, on y croise des scooters !
Nous achetons des fruits de la passion. Monique marchande comme il se doit mais la vendeuse, bien que jolie, est dure en affaires.

Autour du marché, des vendeuses ambulantes proposent leurs fruits, le vélo appuyé contre le trottoir. Le chapeau conique est partout. Souvent, celle qui le porte somnole dans la chaleur moite d'octobre (environ 30 à 32° l'après-midi)

C'est la fin de la matinée : Beaucoup de gens sont attablés autour d'un pho, assis sur de minuscules tabourets de plastique de 25 cm de hauteur. Souplesse des genoux indispensable ! Hier nous avons dégusté des "bahn cuon" achetés dans la rue : des galettes de riz roulées à la main, garnies de viande de porc et d'herbes. Un régal.

Des groupes de joueurs d'échecs vietnamiens (Co tuong) jouent à même le sol. Il y a de quoi rester des heures au même endroit tant l'étonnement est partout, y compris au milieu de la rue : j'essaierai de filmer un carrefour. Les scooters évitent les vélos qui coupent la route aux voitures et aux bus, toujours "à la limite" et dans une fluidité étonnante. Chacun tente sa chance, avance sa roue sans s'arrêter, l'autre ralentit un peu, on se croise, on slalomme, et "ça passe". Le code de la route n'a jamais du être imprimé...

dimanche 21 octobre 2012

Le tour du quartier

Porteuse de palanche
Marchande de ban cuon
Aujourd'hui 21 octobre, c'est par un effort surhumain que nous nous arrachons au sommeil, à 8h30. Il faut dire que la nuit a été animée par une pluie diluvienne. La nature est bien faite : souvent il ne pleut que la nuit.

Il fait plus chaud qu'hier, la météo nous promet 32° cet après-midi. Cette nuit Annie a craqué et a mis la climatisation dans la chambre.

Ce matin, nous visitons le quartier à pied, de gargotte en marchande de "phô" (prononcer "feu"), la soupe nationale qu'on mange surtout le matin (d'où l'expression : "à 9h du matin, extinction des "phô"...) C'est l'immersion dans LE Vietnam : cages à oiseaux suspendues devant chaque maison, scooters qui slalomment entre les vélos surchargés, porteuses de paniers au chapeau conique, ... A l'entrée d'un temple bouddhiste, on ne compte plus les chaussures. Comme on ne compte plus dans la rue les échoppes diverses, les étals de fruits et de légumes, les petits métiers (coiffeur, vendeuse de canne à sucre, de paniers en osier, petite droguerie ambulante à vélo, ...) De grands plateaux de crevettes sèchent au soleil. Le Vietnam, ce sont aussi des odeurs...

Les rues sont souvent ombragées, c'est très agréable. Si on lève les yeux, on se perd dans les enchevêtrements de câbles en tous genres qui forment des échevaux inextricables.

En 2h la batterie de mon appareil photo a rendu l'âme : il va falloir adopter une stratégie !

samedi 20 octobre 2012

2ème jour d'adaptation...

Devinez ce que nous avons fait aujourd'hui ? Eh bien nous avons (encore) dormi très tard... Le réveil a sonné mais n'a pas suffit à effacer les +5h de décalage horaire, la rumeur de la rue non plus. Pourtant, même le samedi, le hanoïens sont actifs dès 5h du matin ! Il y a même une voix féminine diffusée dans la rue par un haut-parleur qui égrène les cours des légumes et denrées courantes sur les marchés. Les coups de klaxon ont repris aussi...

Nous prenons le "petit déjeuner" en fin de matinée avant de consacrer l'après-midi encore un peu "vaseux" à regarder sur la télé les photos du Vietnam que Monique a prises. Tant que nous y sommes, nous regardons aussi le Canada.

Le jour décline très vite, comme sous les tropiques. Le disque rouge du soleil caché derrière la brume et les immeubles d'en face, la pénombre s'installe déjà. A propos d'immeubles, voyez ci-dessus les maisons hautes et très étroites dont nous parlions hier : Souvent, la largeur du bâtiment ne dépasse pas celle d'une pièce. Des maisons verticales...

Les scènes de rue photographiées par Monique devraient nous motiver : Pour profiter du Vietnam, il faut se lever (très) tôt !

vendredi 19 octobre 2012

Chambre avec vue sur le lac

Depuis le fabuleux appartement de Monique et Dominique, la vue donne sur le couchant et sur le lac Truc Bach (le lac de la soie blanche) Les pièces sont immenses (mon appartement tiendrait dans le séjour) et la clim' bienvenue. Internet est là, ouf.

Nous avons atterri !

Ca y est, nous avons atterri à Hanoi, après 12h de vol depuis Roissy, qui faisaient suite à 6h d'attente et 1h10 de vol depuis Toulouse... N'hésitons pas à le dire : les conditions ont été excellentes. Nous avons pu attendre à Roissy dans le salon Air France, et nous étions surclassés en "Affaires" pour le vol Roissy-Hanoi... Champagne, fauteuils-lits, napperon de tissu, ...

Nous sommes bien au Vietnam : dès la sortie de l'avion l'humidité de l'air nous le confirme. Il est 7h du matin et la température est de 23°. Cet après-midi le thermomètre devrait atteindre 31°.

Dans l'immédiat, ce que nous allons tenter d'atteindre, c'est l'appartement de Monique, qui est venue nous chercher à l'aéroport en taxi. La circulation est très... particulière : Le klaxon est omniprésent, les 2 roues (scooters et autres) circulent à droite sur une voie qui leur est réservée, et les autres véhicules se doublent allègrement par la droite comme par la gauche pendant que les scooters nous doublent aussi, par la droite bien sur.

Ce qui nous frappe d'emblée (après l'humidité), ce sont des immeubles d'habitation dont la largeur ne dépasse pas celle d'une pièce de l'appartement. Dès que nous aurons récupéré du "jet lag", nous mettrons des photos en ligne.

samedi 6 octobre 2012

Monique et Domi sont là


Agrandir le plan

Un peu de lecture

... et nous serons (presque) prêts !
cartes et livres à propos du Vietnam