Hier soir, nous avons mangé au "Citronella" (5, Nguyen Thi Minh Khai) un restaurant dont la terrasse donne sur la rivière Hoia. Les règles du happy hour vietnamien nous ont un peu échappées mais c'était très bon (Cau lo pour Annie, et boeuf grillé pour moi).
Aujourd'hui, nous redécouvrons Hoi An seuls, sans autre guide que papier. D'un marchand ambulant à l'autre nous prenons notre temps pour (re)découvrir les rues, les façades ocre-jaune, les temples, les pagodes, les dragons sur les toits, les idéogrammes dorés, ...
Il est midi : On ne croise que des touristes à vélo, les habitants de Hoi An font la sieste après leur soupe de 11h30. Les magasins de tissus sont ouverts. Hoi An est réputée aussi pour confectionner des vêtements sur mesure en qq heures.
Hoi An s'enorgueillit de compter encore plusieurs maisons de famille, toujours occupées par les descendants, et quasiment en état d'origine. Leur visite se déroule souvent selon le même scénario : Une jeune personne vous invite à vous asseoir, vous raconte l'histoire de la maison et vous présente les articles en vente... Les intérieurs sont très sombres, tout de teck laqué noir. Les piliers sont posés sur des embases de marbre. Chaque année, l'eau monte d'1,5 m au moins dans les maisons et oblige à transporter les meubles à l'étage pour 2 à 3 jours.
Intérieur de la maison Tan Ky. |
Intérieur de la maison Tan Ky. |
Idéogrammes chinois en forme d'oiseaux. |
Nous avons à nouveau arpenté les rues Tran Phu, Nguyen Thai Hoc, etc. en veillant à ne marcher que du côté à l'ombre. Sous ces climats, la stratégie consiste à ne changer de côté de la rue qu'après une halte au frais près d'un gros ventilateur, et lorsque le soleil a traversé la rue. La halte a donc eu lieu dans le très coloré Mango bar de la rue Nguyen Thai Hoc. Une fois requinqués, nous avons repris nos visites : Temple de Phúc Kiên, pont japonais, temple de Qan Công, vieilles maisons de Quan Tháng et de Tán Ký, maison communale de Minh Huong, et intérieur d'un collectionneur de porcelaine.
Le pont japonais. |
Chez le collectionneur de porcelaines. |
Certaines rues sont si étroites qu'on dirait des couloirs. Parfois, de vendeurs y sont installés.
On trouve parfois des bâtonnets d'encens allumés dans des endroits insolites, par exemple au pied d'un poteau électrique à un carrefour (on se demande si c'est pour la protection du carrefour ou pour être sûr d'avoir de l'électricité ?)
Faut-il dire qui il est ? |
Arbres et façades sont décorés de lampions. Le 14ème jour de chaque mois lunaire, la ville est plongée dans l'obscurité et n'est éclairée que par ces lampions. Nous avons assisté à leur fabrication : pas facile à rapporter, comme objet... Parmi les activités proposées aux visiteurs, il y a "l'instruction de fait de jet le lampion fleuris de papier dans l'eau" (J'ai préféré ne pas essayer)
Le temps passe. Miss Huong a pu nous joindre à l'hôtel ce matin pour nous informer que notre avion est retardé d'1 heure. Il nous faut pourtant nous préparer à rejoindre l'hôtel où doit nous attendre la voiture qui va nous conduire à l'aéroport. Aussi, nous nous attaquons à une soupe (un "pho") à ... 17h30.
L'attente à l'aéroport de Danang fut longue, mais après quelques péripéties (porte de débarquement mal indiquée), nous voici de retour chez Monique et Domi. On a un peu l'impression de rentrer à la maison.
A propos de maison, c'est dans 4 jours que nous prenons le chemin du retour...